Tapa Sudana

Comé­dien, Met­teur en scène, Con­seiller artis­tique, Poly-instrumentiste

A Bali, les acteurs se com­por­tent comme des servi­teurs. Ils ser­vent une his­toire (ou « quelque chose ») qui doit être racon­tée (hon­orer). Il faut que l’histoire soit plus impor­tante, plus intéres­sante, supérieure à eux ; l’histoire a déjà une vie. L’histoire englobe mieux la con­nais­sance, la sagesse, ainsi qu’un chemin naturel (vis­i­ble ou invis­i­ble, com­préhen­si­ble ou incom­préhen­si­ble) à suivre. Afin de révéler cette vie (ce mys­tère), les acteurs doivent mobiliser toutes leurs ressources.

Le tra­vail con­siste à éveiller, cul­tiver et uni­fier l’expression des trois mon­des (corps, émo­tion et pen­sée) en vue de par­venir à une expres­sion totale à tra­vers une approche pro­fonde, intel­lectuelle­ment sci­en­tifique et aussi intu­itive, ana­ly­tique et globale.

Si le théâtre est le « dia­mant de la vie », son but devrait être de cristalliser l’expérience/histoire/réalité en expres­sion, en éveil­lant et cul­ti­vant l’expression des « trois mon­des » (corps, émo­tions, pen­sée), en suiv­ant la voie de l’harmonie avec la nature et en s’adaptant aux besoins de l’espace, du temps et de l’environnement/situation.

Un acteur doit être en bonne santé, équili­bré et sen­si­ble, afin d’être capa­ble d’animer l’histoire (qui l’anime) et de l’offrir au pub­lic qui est venu pour partager le récit authen­tique  de l’histoire.”

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